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Avis lecture : "Le cri" de Nicolas Beuglet

  • Photo du rédacteur: Elora Quintin
    Elora Quintin
  • 6 févr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 juil.

« Le cri » de Nicolas Beuglet : Un livre frénétique ! Premier tome d’une série de trois livres « Complot » et « L’île du diable », ne met pas tout le monde d’accord. Pour ma part, j’ai adoré malgré quelques invraisemblances quant à la réalité du temps et la faisabilité de l’enquête. Voici mon coup de coeur lecture !

"Le cri", Nicolas Beuglet
"Le cri", Nicolas Beuglet

« À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort... »

4ème de couverture


Le synopsis avait de quoi me captiver, étant friande des intrigues qui se passent en hôpital psychiatrique. D’autant plus avec cette mort figée dans un cri qui s’inspire du célèbre tableau d’Edvard Munch qui a de quoi nous faire frissonner quand on l'observe ! Symbolisant l’homme moderne pris d’une peur panique qui se couvre les oreilles, effrayé par un cri assourdissant, cette peinture pose beaucoup de questions, auxquelles finalement l’ouvrage de Nicolas Beuglet tente d’y répondre.

 

L’histoire débute non pas avec le mort, mais avec l’inspectrice Sarah Geringën. On découvre une femme en proie aux difficultés de la vie. Malgré ses blessures qui en font un personnage semblable aux bons vieux flics cabossés par la vie que l’on a l’habitude de lire dans des tas de livres, il y a une volonté d’en faire un personnage nouveau.

Rapidement, l’inspectrice est appelée sur les lieux de l’incident : l’hôpital psychiatrique de Gaustad en Norvège. D’après le directeur de l’hôpital, il s’agit d’un suicide par strangulation mais Sarah n’est pas dupe et relève toutes les étrangetés de la situation dont le nom inconnu du patient, nommé « 488 » par les chiffres écrits sur son front.

 

Si le début de l’histoire nous paraît classique pour un polar, la suite surprend ! Déjà par la facilité de l’enquêtrice qui décide de poursuivre ses recherches en France de manière assez irréaliste. Puisqu’à aucun moment elle n’a besoin d’accréditations quelconques et de validation de son superviseur.

Son enquête l’amène à rencontrer Christopher, un personnage dont je ne garde pas grand souvenir mais important pour l’intrigue qui se joue autour des secrets de sa famille, en particulier de son père décédé.

 

À partir de cette rencontre, l’œuvre prend un tout autre rythme : vertigineux ! Déroutant pour certains lecteurs, au contraire j’ai aimé les multiples rebondissements et ce rythme frénétique digne d’un film d’action.

On passe alors d’une simple enquête pour meurtre à la découverte d’expériences secrètes de la CIA à l’époque de la Seconde Guerre mondiale qui visait à contrôler le cerveau humain. Un projet qui n’a rien de fiction, puisque l’auteur s’est largement documenté et la plupart des informations révélées sont réelles.

 

Toutes ces péripéties m’ont littéralement accroché au livre, par les nombreuses révélations qui survenaient et la course contre la montre vécue par les deux personnages.

En bref, un livre frénétique qui met au jour des expériences sur fond d’éthique problématique que j’ai adoré découvrir !

 

Hâte de lire la suite avec les deux prochains tomes !



Et vous l'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ? 😃


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